Des statistiques actualisées concernant l’espérance de vie en Belgique viennent d’être publiées.
L’espérance de vie à la naissance se calcule à partir des quotients de mortalité par âge, c’est-à-dire des probabilités de décéder dans l’année pour des personnes qui atteignent un âge donné. Dans la quasi-totalité des pays, l’espérance de vie des femmes est plus importante que celle des hommes. Les guerres, les désastres naturels et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation) tendent à l’allonger.
Trois constats et trois questions :
1. Léger recul en 2015 par rapport à 2014.
Question : L’espérance de vie augmente de manière soutenu. Ainsi elle a augmenté de dix ans environ ce dernier demi-siècle. Ce recul enregistré en 2015 serait-il ponctuel ou annonce-t-il une inversion de tendance ? Il semble que la population âgée est for sensible aux aléas climatiques et aux épidémies de grippe notamment. Des fortes chaleurs et des vagues de froid peuvent produire des diminutions ponctuelles dans l’espérance de vie.
2. Les chiffres sont un peu meilleures pour la population étrangère que pour la belge. Est-cette variation significative ou doit-on considérer qu’à cette égard il n’y a pas de différence significative entre la population belge et étrangère en Belgique.
3. Par contre, nette disparité entre la Flandre et la Wallonie (plus de 2 ans et demi pour la Flandre, Bruxelles se trouve entre les deux).
Aussi, en Belgique comme quasi partout ailleurs, l’espérance de vie des femmes est plus importante que celle des hommes. Ce qui illustre avec humour Anne Telnaes ci dessous (cliquez pour agrandir) :
« Je ne l’ai pas frappé —dit la petite fille. Je lui ai juste signalé que statistiquement il va mourir sept ans avant moi ».