Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale
Pourquoi faut-il juger Pinochet, (n°144)
Jetez-les les uns après les autres, par Antonio de la Fuente
Faute d’une cour internationale permanente pour juger les crimes contre les droits de l’homme, leur caractère universel et imprescriptible donne à tout pays l’autorité légale pour juger et éventuellement punir ceux qui violent la vie et la sécurité des citoyens, par Carlos Fuentes
Pourvu que personne ne vous frappe, général, que personne ne vous fasse subir des humiliations, par Pedro Miguel
Aucun argument juridiquement fondé ne pouvait justifier l’arrestation de Pinochet et autoriser son extradition, selon Lord Slynn of Hadley, président du tribunal des Lords qui s’est prononcé sur l’immunité de Pinochet en novembre 1998. Le gouvernement chilien et le Vatican, entre autres, partagent son analyse
Pourquoi il ne faut pas juger Pinochet (bis) :La dichotomie entre tortures réactionnaires et progressistes n’a aucun sens pour l’ancien dissident polonais Adam Michnik
Malgré l’absence de pouvoir rétroactif et autres limitations, la création de la Cour pénale internationale représente une avancée majeure pour le respect des droits humains.
Explications de Robert Badinter, initiateur de l’appel pour la création de cette Cour, par Antonio de la Fuente
Le droit international connaît une évolution lente mais positive, même si le monde politique et nombre de magistrats rechignent à tirer les conclusions pratiques
Sans être la même, l’histoire des peuples peut être fort similaire, car les mécanismes d’installation et de consolidation de la dictature empruntent partout la même voie, par Issa Ngendakumana
La nuit du 16 octobre 1998 Augusto Pinochet est réveillé, dans sa chambre d’hôpital à Londres, par un policier qui lui notifie son arrestation. José Bengoa, qui se trouve alors à Cambridge, répond à cette brusque accélération de l’histoire avec une lettre ouverte au président de la république chilienne. Morceaux choisis…
Accusée d’avoir menti dans son autobiographie, la Prix Nobel guatémaltèque contre-attaque, par Bernard Duterme